discographie
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auprès de ma bande - 1993
textes et extraits
Refrain
Auprès de ma bande qu’il fait bon, fait bon, fait bon
Les jours où j’ai les glandes, les jours où çà n’tourne pas rond
Auprès de ma bande qu’il fait bon, fait bon, fait bon
C’ui qui commande c’est qu’i’ r’met son canon
Exclu des zoneurs, des coins qui s’la jouent cool
On traîne pendant des heures rien qu’pour faire flipper la foule
Quand on s’les gèle en cœur parfois on a les moules
Tant pis pour l’pauv’ flipper, c’est lui qui flippe quand on déboule
Refrain
Interdit d’soleil, de rêves, de belles plages,
C’t en sous-sol qu’est not’ ciel, c’est en tromé qu’on voyage
C’est pas un peu d’oseille qui changera not’ langage,
Nos blousons, cartes vermeilles, nos bottes pourraves et nos tatouages
Refrain
Quitte à être sur la touche classé minable en somme
Par ceux qu’ont dans la bouche les mots les lois qui ordonnent
Dans leurs deals les plus louches, y’a pas d’place pour les hommes
Les enculeurs de mouches savent auprès d’qui toucher leur comm’
Refrain (bis)
Loin d’être des Saints c’est sûr on pourrait faire l’effort
De cirer les chaussures des p’tits chefs qui gèrent notre sort
C’est qu’les g’noux sur le dur c’est d’jà un peu la mort
Mieux vaut niquer l’enflure qui nous a foutu dans c’décor
Refrain (bis)
A ma sirène des bayous
Que je n’comprends pas toujours
Entre je t’aime I love you
C’est un peu chacun son tour
Moi j’n’ai pas l’rosbeef facile
Pour c’que mon cœur veut te dire
D’jà qu’en français pour le style
Il aurait plutôt tendance à faire rire
Refrain :
You rester dans mes rêves
Et mes nights s’illuminent
Tes baisers sur mes lèvres
Never alone dans mes dreams
Je pourrais noircir des pages
A te raconter encore
Ma princesse de marécages
A jamais dans mon décor
J’suis in love de ton langage
De ton accent de ton corps
Même avec tes mots sauvages
Rappelle-moi comment c’est quand tu t’endors
Refrain
Je viendrai peut-être un jour
Te r’trouver petite merveille
Maladroit de trop d’amour
Ebloui par le soleil
Aussi longue soit l’absence
Je n’aurai que toi ma belle
Garde-moi la premièr’ danse
Avant la première nuit dans le ciel
Refrain
You rester dans mes rêves
Et mes nights s’illuminent
Tes baisers sur mes lèvres
Never alone dans mes dreams
Et mes nights s’illuminent
Tes baisers sur mes lèvres
Never alone dans mes dreams
Never alone dans mes dreams
Refrain : (bis)
Ho Marylou dis-moi que tu dors toute seule
Ho Marylou y’en a tell’ment qui te veulent
Je t’ai cachée de tous les marlous qui t’entourent
Des fois ma loute qu’ils me joueraient un sale tour
Moi qui n’ai qu’ta photo à mater tous les jours
Une semaine de route ça va swinger au retour.
Refrain (bis)
Tu t’ballades dans mes rêves j’te jure c’est d’pire en pire
Ho mon p’tit bout ça j’oserais même pas l’écrire
Même dans l’plus crétin des bouquins que j’ai pu lire
Y’a pas d’mec aussi fou d’une gonzesse c’est te dire.
Refrain (bis)
J’te vois partout sur l’bateau j’sais pas c’qui m’arrive
Quand j’longe le roof les bons potes changent de coursive
C’est au rhum que j’calme mes impulsions impulsives
Y a rien d’plus louf qu’un homme de barre à la dérive.
Refrain (bis)
Ton corps est ancré dans mon cœur ça m’rend sénile
Y’a pas d’new look qui tienne à moins d’ cent mille miles
J ai rapporté d’quoi faire de toi la reine de l’île
A faire baver les ploucs du dancing de la ville.
Refrain (6 fois)
J’sais qu’t’as les j’tons d’rester seul dans l’ noir,
C’est pas bidon, moi aussi le soir
La télévision me fout un cafard
Quand l’émission se transforme en miroir
J’ai pas d’soleil à t’offrir aujourd’hui,
Crois pas qu’le ciel soit toujours aussi triste, aussi gris
Moi j’ai beau m’dire que j’suis pas comme eux,
Souvent en rire et les traiter d’boeufs,
Quand çà m’arrive de jouer à leurs jeux,
C’est qu’je dérive et crois-moi j’m’en veux
Dis-toi petit qu’le jour vaut bien la nuit,
Pour les ennemis prédateurs qu’ont un œil sur ta vie
A que’qu’ chose près, on est tous les mêmes
D’un peu plus près, c est pas dit qu’on s’aime
Vu qu’on a l’même look, nos amours nos haines
Et on fout not’ souk dans ta p’tite vie quand même
Mine-toi pas môme, les couches j’connais merci
C’est l’ lot des hommes, parfois çà les fait pleurer aussi
Vas-y insulte, gerbe dans ton landau
Sur les adultes, les barbus, les gros,
J’te donne pas tort quand on en fait trop,
C’est sans remord qu’les vieux deviennent salauds
J’ai pas d’soleil à t’offrir aujourd’hui,
Crois pas qu’le ciel est toujours aussi triste, aussi gris
Marre-toi mon gros, chiale, fais le cador,
T’as une maman gironde qui t’adore,
C’est pas d’la dope, tu peux m’ faire confiance,
Moi c est ma taupe, sur c’coup on a d’la chance
Dis-toi gamin les dieux vivent loin d’ici,
Vu qu’c’est pas bien, rappelle-leur qu’ils ont du taf aussi
J’ai pas d’soleil à t’offrir aujourd’hui,
Crois pas qu’le ciel est toujours aussi triste, aussi gris
Les chansons des rues de Belfast
Ont le même parfum d’Irlande
Elles pleurent comme le ciel de Belfast
Comme ont pleuré les yeux de Bobby Sands
Les chansons d’amour en Ulster
Font briller les yeux des filles
Parfois oublier 1’Angleterre
Les militaires stationnés pour la vie
Les chansons de guerre à Belfast
Sont piégées de haine farouche
Pour hurler à la gueule d’en face
Pour eux il rest’ra toujours une cartouche
Refrain :
Chantez plus fort
Que le monde vous entende
Jurez à mort
L’insolente
Luttez encore
Comme pour l’indépendance
Aimez plus fort
Comme aimait Bobby Sands
Toutes les chansons d’Irlande du Nord
Se souviennent d’une dame de fer
Qui s’était jurée d’les voir morts
Un passeport catholique « Bon pour l’enfer »
Les chansons des pubs de Belfast
Trouvent même la bière militante
L’ivresse étant bien moins néfaste
Que l’arrogance de la classe protestante
Refrain
Les chansons d’curé en Irlande
Ont quelques âmes à défendre
Si pour les deux côtés elles chantent
Sans arme, elles savent : pas d’miracle à attendre
Les chansons des mômes de Belfast
Sentent déjà bon la colère
Pour qu’l’injustice n’ait plus sa place
Les poings serrés avant l’plastic du père
Refrain
Les chansons des rues de Belfast
Ont le même parfum d’Irlande
Elles pleurent comme le ciel de Belfast
Comme ont pleuré les yeux de Bobby Sands
Comme ont pleuré leurs yeux pour Bobby Sands
Refrain :
Donnez-nous des bars
Des filles à matelots
Des chansons à boire ou à sanglots
Suivez-nous un soir
Au rencart des héros
Vivre l’histoire de la gîte et du couteau
Arrêter la guerre
A crever l’enfer
On n’a parfois qu’ la haine à mélanger à nos prières
A croiser le fer
La colère des mers
On gerbe sur les sirènes, sur les cirés toutes les six bières
Refrain
La sueur, la crasse
La peur n’ont plus de place
Quand on fait route sur Casa l’rafiot devient un palace
On s’caill’ra plus les meules
Dans une bannette, tout seul
Et tant pis pour c’que ça coûte, on va s’en foutre plein la gueule
Refrain
Si tu oses un croum
Une arnaque de gaboune
A bord t’auras tout l’temps d’regarder couler l’nez du clown
Sortir ses dollars
Pour être peinard
Parc’qu’où l’bon temps est planqué ça s’rait trop con d’être tricard
Refrain
Remplissez nos verres
De scotch ou de bière
Du champagne pour les filles qui n’pensent qu’à panser nos misères
Oublier ses peines
Dans les bras d’une reine
C’est plus marrant qu’toutes ces nuits à se chalouper soi-même
Refrain (3 fois)
Ombres courbées sous l’orage
Ombres du vent
Lassées des outrages de l’océan
Portées par d’autres images
Ou d’autres temps
Ames sombres et fragiles
Armées de silence
De granit et d’argile
De siècles d’errances
Ombres sur la lande
Brisées de chagrin
Femmes de légende
Le regard si loin
Elles attendent qu’ils rentrent
Elles attendent en vain
Ne veulent rien entendre
Du ciel qui s’éteint
Ombres de tous les rivages
Ombres du vent
Tenues en otage aussi longtemps
Face à l’écume sauvage
De vos tourments
Vos amours vous appellent
Les vagues vous disent
L’attente est plus cruelle
La mort sans surprise
Ombres sur la lande
Brisées de chagrin
Femmes de légende
Le regard si loin
Elles attendent qu’ils rentrent
Elles attendent en vain
Ne veulent rien entendre
Du ciel qui s’éteint
Refrain
Rêvez peinards petits princes demi-dieux
Pas de cauchemars, vivez heureux
Y’a plus d’anars qui brûlent vos maisons vos bagnoles
Pas la moindre menace d’entendre la carmagnole
Tranquille le député pour n’pas dire bienheureux
Elu parachuté par des cakes pour des boeufs
Pas franch’ment débordé ça s’ballade pas en bleu
Ça bosse avec une clef tournée une fois sur deux
Le p’tit roi bourbonné avant d’devenir dieu
N’a pas fini d’buller c’est sa lutte si t’aimes mieux
Refrain
Nerveux le sénateur garant d’la république
Digérant son quatre heures sur une loi diurétique
Pioncer c’est du bonheur pas un acte politique
Ça limite les erreurs çà n’crée pas d’polémique
Peinard le p’tit seigneur dans son palace antique
Brillant moins de sueur que d’or et d’encaustique
Refrain
Coolos le président de sa piaule à l’étage
Garde un oeil sur les glands qui ont cru au mirage
Loin d’être le plus méchant, pas près d’choper la rage
D’ailleurs il faut des dents pour justifier sa bave
Le monarque impotent lui sait bien qu’à son âge
Quand on baisse son grimpant c’est plus pour l’ même sondage
Refrain (3 fois)
I’ve been a wild rover for many’s the year
And I spent all me money on whiskey and beer
But now I’m returning with gold in great store
And I promise to play the wild rover no more
And it’s No Nay never,
No nay never no more
Will I play the wild rover,
No never no more
I went to an ale house I used to frequent
And I told the landlady me money was spent
I asked her for credit, she answered me nay
Such custom as you I can have any day
And it’s No Nay never,
No nay never no more
Will I play the wild rover,
No never no more
I took from my pocket, ten sovereigns bright
And the landlady’s legs opened wide with delight
She said « I have whiskey and wines of the best
And the words that I spoke were only in jest
And it’s No Nay never,
No nay never no more
Will I play the wild rover,
No never no more
I’ll go home to my parents, confess what I’ve done
And I’ll ask them to pardon the prodigal son
And when they’ve embrassed me as oft times before
I promise to play the wild rover no more
And it’s No Nay never,
No nay never no more
Will I play the wild rover,
No never no more
And it’s No Nay never,
No nay never no more
Will I play the wild rover,
No never no more
Refrain
Chasseur d’océan, d’bordel de soleil levant
Navigateur voué aux mille tourments
Braqueur, trafiquant que le ciel pardonne souvent
Chasseur enfant d’la flibuste et du vent
D’escale en escale on fait nos adieux
A quelques belles qui nous suivent des yeux
Les seules qui sav’nt vraiment nous rendre heureux
Entre deux passages par la Terre de Feu
Refrain
De nos mains caleuses caresser une fille
Lui raconter la mer et ses folies
La faire rêver du soleil des Antilles
La serrer très fort et l’aimer toute la nuit
Refrain
Parfois dieu qu’il est dur de repartir
Quitter un corps, un coeur ou un sourire
Bien sûr on n’a jamais parlé d’av’nir
Toujours on se console de souvenirs
Refrain
Quitte à n’jamais se r’voir sans s’faire de mal
On s’persuade que c’est la vie qu’c’est normal
Elle dans un claque aux passes à cinq cents balles
Moi sur un rafiot barré aux étoiles
Refrain (3 fois)
Le long de nos routes sombres on croise la solitude
Nos yeux perçant la pénombre aux soirs d’hiver trop rudes
La terre serait-elle aussi sauvage
La colère ferait-elle aussi partie du voyage
Loin des hommes de connivence aux pieds des dictateurs
Loin des actes d’allégeance d’artiste sans pudeur
Pions d’un jeu cynique et sans espoir
Prince aux règles diaboliques bouffonnes et dérisoires
Eternell’ment dans le doute ignorant la confiance
En ces gens que l’on écoute qui gèrent notre inconscience
Seules nos âmes décident et nous entraînent
Au-delà des mots perfides qui nous traquent et nous saignent
De nos pensées vagabondes rebelles ou anarchiques
On se refait tout un monde naïf et utopique
Méprisant les chaînes et les frontières
Les idées ceux qui les mènent n’ont d’uniques bannières
A ces rêves inaccessibles nous dédirons nos larmes
Quand nos cœurs par trop sensibles n’auront d’autres armes
Effacer la peine de nos disgrâces
Soufflera un vent de haine par trop de guerre lasse
Honni soit l’être suprême, le pouvoir, ses machines
Maudit celui dont l’emblême est violence légitime
Le temps aura raison des doctrines
Le temps s’occupe des Danton se charge des Staline
Y’ a pire qu’les crétins qui s’la donnent
Se bouffant leur chewing-gum en Harley Davidson
Y’ a pire qu’l’intello qui résonne
Sur le monde et les hommes du côté d’la Sorbonne
Y’ a pire qu’l’illusion du bonheur
Le smoking et les fleurs d’un bon présentateur
Y’ a pire que l’blaireau au grand cœur
Sur vos distributeurs de bonnes causes à toute heure
Car c’qui est grave c’est d’fouiller à la cave
Où j’ai rangé mon sac de bave
J’veux être méchant, le plus intolérant
Tout c’qui y’ a d’plus salaud et d’pourrave
Alors que sauf sous la torture
Et encore c’est pas sûr que j’finisse en épave
Y’ a pire qu’une vieille belle à bijoux
D’vant une zone sans un sou qui lui en taxe un bout
Y’ a pire que les ratiches d’un loup
Les montures Afflelou, les morbacs et les poux
Y’ a pire forcément que ma pomme
Et j’vais t’dire c’est tout comme si j’m’aimais bien en somme
Y’ a souvent le pire chez les hommes
Y’ a du bon et des bonnes, y a du con et des connes
Car ce qui m’gène c’est d’chercher dans ma peine
Pour trouver ce putain d’sac de haine
Pour être chébran, escroc et médisant
J’crois qu’j’ai encore besoin qu’on m’apprenne
Mais au moins, sauf sous la torture
Et encore c’est pas sûr j’me passerais de Le Pen
Y’ a pire que l’chanteur généreux
Qui repeint tout en bleu, même un schtroumpf si c’est mieux
Y’ a pire que l’imbécile heureux
Qui n’voit que ce qu’il veut
Quand il sévit un peu
Y’ a pire que d’latter une enflure
Qui se prend pour un dur en temps de paix bien sûr
Y’ a pire que d’se prendre une biture
De tirer une roulure et d’pisser sur les murs
Car c’qui m’chagrine en mâtant les latrines
C’est qu’mon nom n’figure pas au casting
J’ai beau pourtant penser en excrément
Des idées, des convictions sublimes
Sans doute que sauf sous la torture
Et encore c est pas sûr, j’s’rais jamais un bon skin
Y’ a pire et Dieu sait c’qu’c’est vilain
De mordre son chien, son chat ou son voisin
Y’ a pire que d’vouloir faire du bien
En roulant un patin à une moche dans son coin
Y’ a pire que l’cerveau d’un sportif
Ou d’un âne c’est du kif quoiqu’un âne c’est naïf
Y’ a pire que d’se destroyer l’ pif
Sur le compte d’un fils de riche
Qui s’veut champion du snif
Car c’qui me déglingue cent fois plus que ma s’ringue
C’est que j’ me servirai jamais d’mon flingue
Bordel de merde, si au moins j’étais serbe
J’butt’rais j’violerais comme on fait la bringue
A croire que sauf sous la torture
Et encore c’est pas sûr que resteraient qu’ceux qui trinquent
Dans un rade super gravos
Où çà sent la bière et l’pétos
J’me suis fait chébran sans cesse
Par quelques reliques de l’espèce
Le premier un pied à terre
L’aut’ dans l’humidité de la mer
M’explique c’ que c’est l’ABS
En joignant, l’haleine et le geste
Lâche-moi deux s’condes je débarque
Ton verre a chassé sous ma kro
Essaye tes freins sur ta barque
Ferme ta gueule répondit l’mat’lot
Pas loin d’là une paire d’nibards
Joliment posés sur le bar
S’invite à une p’tite coupette
A m’faire oublier mes tempêtes
Les yeux d’la chose déjà glauques
Concordaient avec sa voix rauque
Moi tu m’connais gent’l’man
Gentiment j’ai r’conduit la dame
Passa o favor ma mignonne
A la maison j’ai tout c’qui m’faut
Et puis cette barbe me chiffonne
Ferme ta gueule répondit le trav’lo
Vu l’ambiance j’vais voir plus loin
Si personne ne me veut du bien
Et là bordel c’est pas d’chance
Un docker en grève qui s’avance
Le mec me branche délicat
De la CGT plein les bras
Y m’f’rait chialer l’débardeur
Sa BM n’trouvant pas d’preneur
Lâche-moi le bleu camarade
Mon canon commence à être chaud
Ton Kremlin sent la dorade
Ferme ta gueule répondit l’coco
J’fais l’compte y a plus qu’le tôlier
Certain qu’il sera le dernier
A m’foutre en l’air ma soirée
Quand il faut y aller, faut y aller
J’vais raquer c ‘ putain d’demi
Comme prévu il s’y met aussi
Sur l’bon temps des colonies
Du blé des négresses dans son lit
J’m’arrache jusque d’vant la porte
Car j’ai laissé mes couilles dans l’auto
J’les insulte avant qu’ j’ne sorte
Ferme ta gueule répondit l’écho
Qu’est-c’tu veux y’ a pas d’morale
C’n’est rien qu’une histoire de bistrot
Quand j’ai crié au scandale
Ferme ta gueule répondit l’écho
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