Concerts

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discographie

pavillon noir - 1990

textes et extraits

Condamnés à l’océan au vent qui mène le bal
Oubliés des honnêtes gens du Dieu des cathédrales
Rien n’pouvant plus les sauver on peut traîner nos âmes
Des tropiques aux bas quartiers de Rotterdam

A force de chercher les brumes où cacher nos erreurs
Nous gentilshommes de fortune de quoi avons-nous peur
Plus du gibet d’Savannah que d’ Satan et ses flammes
On préfère la mort du bras qui tient une lame

Prêts à livrer mille batailles pour l’or du Roi d’Espagne
Le pont témoin d’nos ripailles sait chaque fois que l’on gagne 
Le rhum et le chant des hommes font briller les étoiles 
Sur une gigue on fait les mômes, on r’met les voiles

Le cap sur les mers du Sud le temps nous en fait voir 
On r’trouve not’ lot d’ solitude, de haine, de désespoir 
Tant pis pour la proie facile qui croise notre route 
Une fille contre un droit d’asile, c’est c’que ça coûte

Frères assassins déserteurs au destin sanguinaire
La bible le jolly roger à bord ça va de pair
Ce n’est pas l’sang sur nos mains qui fera peur aux femmes
Comme nous elles valent moins que rien, moins que leurs charmes.

Frères assassins déserteurs au destin sanguinaire
La bible le jolly roger à bord ça va de pair
Ce n’est pas l’ sang sur nos mains qui fera peur aux femmes 
Comme nous elles valent moins que rien, moins que leurs charmes.

 

Parc’que des potes ne r’viendront plus jamais
Du fond d ‘la flotte sur un sale coup d’filet
Que’qu’part ça trotte dans ma tête mais je sais 
Qu’elle s’rait bien pâlotte ma vie sans les quais.

Refrain

Bohémiens autant que mat’lots
Fils de rien, tantôt enfants d’salauds
Puisqu’on a l’choix selon l’château
Fils de rois sur le pont d’un bateau.

Parc’que parfois dans l’plus cradingue des rades
D’un port sans lois où les gonzesses se bradent
Bière et taffia tombent de la même cascade
Pour faire de toi le plus poch’tron d’la rade.

Refrain

Parc’qu’à ces filles qui nous ont tant donné
Tant nos conn’ries les auront fait marrer
Le seul merci c’est d’pas les oublier
Gravées à vie dans nos cœurs d’enfoirés.

Refrain

Parc’qu’une était belle à t’brûler les yeux
Tombée du ciel pour faire rien qu’des heureux
Quand j’tais prés d’elle j’tais moins con, j’tais moins vieux 
C’est p’t’être cruel mais j’suis loin et j’suis mieux.

Refrain

Parc’que l’temps qu’on passe à r’garder derrière soi
Des fois qu’tout s’efface sur une gueule de bois
C’est qu’ le vent chasse les souv’nirs qu’on aime pas
Pour faire d’la place à ceux qui attendent déjà.

Refrain

Parc’que des potes ne r’viendront plus jamais
Du fond d’la flotte sur un sale coup d’filet 
Que’qu’part ça trotte dans ma tête mais je sais 
Qu’elle s’rait bien pâlotte ma vie sans les quais.

Refrain

Aux fumiers d’la première heure
Qui font la loi comme elle leur plaît
Qui bourrent le mou de l’électeur
Pour s’poser l’cul dans un palais

Puisque ces gens n’s’emmerdent plus
A faire VIP pour pointer
Crois-moi s’ils se sont bougé l’cul
C’est qu’y’avait d’quoi flipper

Vous m’faites plus gerber que rire
Grands ripoux d’la nation
Les deux pieds d’dans pour en sortir 
Vous avez mis l’pacson.

Refrain
Escrocs, pourris, bons à rien
Vous qui rêvez d’être des gens biens
Dev’nez la Rolls du citoyen,
Dev’nez, politiciens.

Bien touché mais intouchable
Un élu n’craint rien ni personne
C’est toujours propre et impeccable
L’immunité c’est comme la bonne

Ça re-blanchit en permanence
Z’ont tous un raval’ment d’avance
Ça va aux douches ou aux séances
Tout dépend d’l’importance

Y’a pas d’miracle à attendre
Des larrons qui gouvernent
Pense qu’ils connaissent bien la chanson
S’ils sont là c’est qu’ils l’aiment.

Refrain

T’étonne pas si ça cartonne
Un peu partout sur la planète
Y’a pas qu’ici qu’ils se la donnent
Ni que la justice s’achète

Pour une fois qu’on a des champions
Qui assurent en compétition 
Ça d’vrait bicher dans les maisons 
Autant qu’à Matignon

Quand une baston ou une bagnole

T’expédie à Fleury

Quelques milliards pour un guignol

C’est une loi d’amnistie

Refrain

Député c’est déjà cher

Alors président j’te dis pas

Faut des biftons par container

Et un pote Secrétaire d’Etat

Imagine moi pour m’présenter

Le nombre d’auto-radios volés

De bouteilles à déconsigner

De pétards à dealer

C’est pas d’main qu’y aura une zone

Au top des forfaitures

C’est trop d’boulot d’signer des tonnes

De pass’ports, d’fausses factures

Refrain

A ces mecs que j’aime autant

Que’les instits, les macs les rasé

J’voudrais dire qu’une vieille rage de dent

M’effraie moins qu’leur sincérité

C’est pas qu’j’sois dur à la douleur

Seulement la haine que j’ai dans l’cœur

Fait que j’préfère l’mal à la peur

Les loubs aux arnaqueurs

Ils s’mettent sur la gueule c’est sûr,

Ça lutte aux premières places

On d’vient pas comme ça une enflure

Ni un bon dégueulasse

Refrain

Adieu camarades que la « sournoise » demande
Aux brisants comme aux déferlantes
Du sel de nos larmes jusqu’au noir de l’absence
Mat’lot que la peine est immense.

Refrain
Oh frères du port
Nos yeux toujours chercheront
Les fleurs lancées par d’ssus bord
Recouvrant l’écume d’ajoncs.

Adieu camarades volés par l’océan
Quand vos plaintes se mêlent au vent
Il pleut sur la rade sur nos cœurs et pourtant
D’autres vous rejoindront sûr’ment.

Refrain 

Adieu camarades perdus dans la tourmente
Maudissez la vague insolente
A jamais vos noms en nos âmes dolentes
Elles écoutent la mer qui chante.

Refrain

Adieu camarades du pays des légendes
Faites que l’saint patron vous entende
D’mandez lui d’veiller sur ceux qui vous attendent
Sur un bout d’granit et de lande.

 

Refrain



Refrain

Survivre en ennemis de tout c’qui nous condamne 
Rebelles et insoumis loin du monde qui nous damne 
Survivre en ennemis pour la mer et les femmes 
Seuls maîtres de nos vies seuls maîtres de nos âmes

Pas sûr d’avoir l’temps d’être vieux 
Quand tu l’passes à mourir 
Que tu t’casses la gueule de ton pieu 
Dès qu’ l’océan délire

Tu n’peux plus penser à rien
Tu r’grettes seul’ment d’être là
Et t’es comme un con dans ton coin 

A t’retourner les doigts
Ou à prier n’importe qui n’importe quoi

Refrain

A terre dans les bars du port
Les dockers font Stallone
Au bras de fer c’est toujours l’plus fort 
Qui s’envoie la patronne

Pour les autres y’ a les filles qui montent
En jouant les Madones
Qui aiment tout en faisant leur compte 

Mais à qui on pardonne
Car y’a des nuits où Dieu qu’la honte est bonne

Refrain

Il f’ra sans doute encore nuit noire 
Quand on rentrera l’corps 
La tête farcie d’parfums bizarres 
Et de bière à ras bords

On y aura laissé not’ paye
Not’ santé voire nos peurs 

On aura carmé pour l’soleil
Qui n’brille qu’à certaines heures
Qui fait qu’on appareille la haine au cœur.

Refrain

Refrain :
Oh Mama Oh ma
Oh Mama Oh
T’en vas pas là-bas
C’est encore trop tôt
Oh Mama Oh ma
Oh Mama Oh
Ne m’fais jamais ça
J’ai déjà eu mon lot.

C’est mon ambassade
Son cœur ma maison
Pour M’ma d’la Barbade
J’me fais du mouron

On roule dans les vagues
Le temps semble long
Dis ne m’fais pas d’blague
Oh mama tiens bon.

Refrain

A qui voudrais-tu
Que j’parle de ma vie
Ou de c’que j’ai vu
Dans tous ces pays

D’vant qui voudrais-tu
Que je pleure aussi
Des amours déçues
Qui hantent mes nuits.

Refrain

Tu sais moi les mots
J’en connais si peu
Que j’garde les plus beaux
Pour toi et pour Dieu

Grâce à vous j’ai chaud
De quart quand il pleut
Je ne suis que mat’lot
Mais j’vous ai tous deux.

Refrain

La France n’est plus
Qu’un vieux souvenir
Je n’saurais même plus
Pourquoi y rev’nir

La mère que j’n’ai pas eue
C’est toi et c’est dire
Qu’j’préfère être pendu
Que d’te voir mourir

Refrain

C’est un pays, fallait qu’j’t’en parle
Car j’l’ai dans l’cœur comme tu crois pas
Quand j’suis pas d’dans c’est pas normal
A croire que l’monde n’existe pas,

C’est pas fait pour les cons qui râlent
Après la pluie ou j’sais pas quoi
Moi j’ l’aime mieux sous un ciel qui chiale
Balayé par un vent d’noroît

Là-bas c’est la mer qui donne
Et qui reprend quand ça lui plaît
Et ce putain d’ glas qui résonne
Quand elle a r’pris tout l’monde le sait

Là-bas si c’est pas pour ta pomme
On te le f »ra savoir vit’fait
Ils en on vu passer des tonnes
De colons et voire même d’Anglais.

Et puis parfois toute la violence
Qui fait lever l’poing sur la place
Qui rappelle qu’il y a méfiance
Après la langue on vise la race

Qu’elle s’est pas trop gênée la France
Pour lui mettre les pieds dans la crasse
Des fois qu’ l’idée d’indépendance
Ne laiss’rait pas vraiment de glace

Car ça n’aime pas les conquérants
A la cupidité vénale
D’puis qu’une Duchesse encore enfant
S’est fait mettr’ d’une manière royale

Sa liberté c’est l’océan
Qui la nuit va r’joindre les étoiles
Et sa terre qui a fait serment
D’être à jamais terre nationale.

C’est aux cris des oiseaux de mer
Quand ils reviennent près du rivage
Que j’ai compris qu’il y a l’enfer
Mais qu’ ça vaut toujours mieux qu’une cage

Et même quand chaque jour est une guerre
Qui n’se lit que sur les visages
Ici on n’parle pas d’sa misère
Et encore moins de son courage.

Si j’en rajoute un peu, tant pis
Au début j’t’ai bien dit que j’l’aime
Dans tout c’merdier c’putain d’pays
M’tient plus chaud qu’la gonzesse que j’traîne

J’ai pas fini d’l’ouvrir pour lui
Pour lui j’filrais même des châtaignes
Au premier salaud qui l’détruit
Ou qui voudrait lui r’mettre des chaînes.

Quand mon corps n’pourra plus naviguer 
Rongé par le sel des alizés 
J’voudrais pas m’terrer comme un rat 
Et crever sous les draps
D’une taule pour vieux cap hornier

J’préfèrerais qu’ça s’termine au comptoir 
Avec un trop plein d’ rhum dans l’cigare 
Et puis m’écrouler sur les chopes
En traitant de salope
La mort qui était au rencart

Refrain :

Pavillon noir, viv’ment qu’on s’barre
Si un jour la mer nous jette alors dis,
Qu’est’c’qu’on f’ra de nous
Pavillon noir, Bon Dieu d’histoire
Plus j’la hais plus j’la déteste plus je l’aime 
Plus je l’aime plus que tout

Chaque fois qu’j’suis à terre j’me casse la tête
Ça d’vient plus une habitude qu’une fête
Les bordels j’l’ai connais par cœur
Même s’ils réchauffent le cœur 
Ta tranche d’amour tu l’achètes

J’ vois pas pourquoi j’ai l’blues qui sommeille 
J’ai une p’tite sur les genoux, une bouteille 
Un black qui chante OLD MAN RIVER
En rêvant d’être ailleurs
Et v’la qu’pour moi c’est pareil

Refrain

Demain quand j’retournerai à bord 
Que je verrai s’éloigner ce port 
Je n’penserai sûrement à rien non 
Si j’me sens un peu con
Ça passera en mer du Nord

Dans ma piaule sous le crucifix ému
Ma pomme mes souvenirs mes bouquins d’cul
Et puis j’écrirai à ma mère
Que j’serai là cet hiver
Noël ensemble comme prévu

Refrain

Y a pas, c’est’c’bar-là qui m’fout les boules
Y a trop d’bruit trop d’fumée trop d’viande saoule
J’refile ma boutanche au pianiste
Pour qu’il emmanche un twist
Et j’m’arrache avec la poule

Sa turne c’est pas l’palais d’l’Elysée
Y’a même rien qu’un pieu fait pour tringler
Je raque et j’m’endors tout de suite
Pas vraiment la grande frite
Que’qu’part j’ai d’jà embarqué

Refrain

Dans les loges d’un gala crétin 

Réunissant l’top du gratin

Quelques artistes étaient coincés

Coincés au bar, t’as rectifié
Ça gueulait plus fort que sur scène
Sur la chanson dites francophone
Quelqu’un dit ces mecs y craignent  
Tant pis car THE SHOW MUST GO ON
Y’en a qu’appellent ça des concerts 
Y’a plein d’chanteurs du Hit Parade 
C’est beau comme un plateau d’fruits de mer
Y’a qu’l’odeur qui n’vient pas d’la rade
Certains f’saient semblant d’s’éclater 

D’être là pour le pied en somme
Les autres de plus en plus cassés 

Attendaient que le show go on

Refrain :

Putains d’teignes, ils se saignent 
Pour leur plaisir et celui des autres
Plus ils craignent, plus ça baigne
A les voir vomir ils sont des nôtres

Un mec les branche, leur dit les gars
Vot’ truc c’est nul, ça porte pas 
Faut dénoncer les vrais problèmes
Ceux qui crèvent à l’aut’bout d’la chaîne 
Ceux qu’on torture, qu’on assassine 
Chanter Harlem et Terre des Hommes 
Ou faire des disques pour la famine 
Là j’me tire car mon show go on 
Une bière et une brailleuse se pointe
Les traite de machos, de ringards

De poch’trons minables et cradingues

De crasses, de meules parmi les stars 
Des gentlemen un peu armoires 
Ont répondu comme un seul homme 
En lui rotant un vent d’sifflard 
Concluant l’show d’la chanteuse conne

Refrain

L’attaché d’presse de la vedette
Est venu tout près du grand blond
Lui d’mandant droit dans les mirettes 
C’est vot’ biniou qu’a l’joli son 
L’autr’l’a foutu sur sa banquise 
En lui sonnant une marche bretonne 
A vous dégoûter du Show Biz 
Même à l’heure où l’show must go on 
Plus un journaliste agressif 
N’aimant que l’rock alternatif
Venu chercher six paires de claques 
Pour avoir dit l’mot licence IV 
Et un clébard du service d’ordre 
Repeint aux nouilles, à la calzone 
Du chanteur les tripes en discorde
Avant que son show must go on

Refrain

Les gaziers sont montés sur scène
La gorge sèche et l’œil méchant
Ont joué du rhum, des femmes, des chèvres 
Tout c’qui leur tombait sous la dent 
Ils ont fait trembler l’chapiteau 
Tellement qu’leur musique était bonne
Ont sauvé d’justesse les poteaux
Pour qu’le reste du show puisse go on
Ces mecs c’est nous, ça t’as d’viné
Sinon pourquoi qu’on en caus’rait
Mais il fallait bien confirmer
Qu’nos costards n’étaient pas surfaits
Faudrait pas croire qu’le rock’n’roll
Ce n’est qu’un perf’ et une Gibson
C’est un métier, c’est une école
Y’a qu’ainsi qu’le show peut go on

Refrain 

A passer trop de nuits 
A jouer les clébards
Pour ne pas jouer au lit
ONAN le barbare
J’ai sûr’ment fait mal 

A quelques cigales
A qui j’ai menti
J’ai promis l’paradis
J’voudrais qu’elles me pardonnent

Qu’elles n’aient pas la haine
Quand j’les prends pour des pommes
Parois j’crois que j’les aime
Mais c’est l’matin qui craint
Car c’est l’diable qui revient
Et chaque fois c’est lui qui m’dit
Faut s’arracher d’ici

 
J’paierais cher pour qu’ça cesse 
Qu’ça change dans ma tête 
Ne plus prendre une gonzesse 
Que pour une salle des fêtes 
La mettr’ dans mon cœur 
Lui ram’ner des fleurs 
Et lui faire la cour 
Avant d’lui faire l’amour.

Mais là-d’dans c’est l’bordel 
J’ai l’cerveau qu’est en rut 
Persuadé qu’ma cervelle 
Est au fond d’mon calbut 
Et c’connard m’entraîne 
Dans son putain d’système
Et là, ça va vite, j’rigole plus 
Car i’m’faut une p’tite.


Alors moi j’passe mon temps 
Accoudé au comptoir 
A faire marrer des glands
Qui croient toutes mes histoires 
Et tirer leur matos 
Dès qu’ils ont l’dos tourné 
Assurer les grosses 
C’est d’venu mon métier.

Mais quand ça s’venge une taupe 
T’en prends plein la gueule 
Et là c’est pas d’la daube 
Tu chiales et t’es tout seul 
Mal dans ton futal 
T’as plus qu’à t’tirer 
Jusqu’au premier bal 
Ou une autre s’ra là 
Pour t’soigner.

Refrain ;

J’ai tant pissé sur les comptoirs du monde
Tant fait d’cocus et de chiars aux girondes
Gonfler les ch’tares, les putes pas assez blondes
Qu’on viendra d’partout gerber sur ma tombe

Tous les macs de la terre vont s’filer rencart
Autour d’mon cercueil pour guetter l’grand départ
J’les imagine prier la main sur l’pétard
Des fois qu’le bon Dieu m’rallonge la vie pour un soir
J’vois bien les patrons d’bistrot qu’j’ai pas ratés
A qui j’n’ai laissé aucune chance d’encaisser
Sauf les pains dans la gueule pour une bière mal tirée 
J’les vois bien piétiner mon chrysanthème fané

Refrain

Le chef des cornards fera paître au-d’ssus d’moi
Le bétail à cornes qui l’a désigné roi
Quand ils auront fini d’brouter la mauvaise herbe
C’est les doigts dans la bouche qu’ils dépos’ront leur gerbe
L’association des enfants non reconnus
Viendra faire du bi-cross des tarpés du raffut
Et puis comme pour la télé du mec qu’avait bon cœur 
Le froc baissé les gosses me f’ront la raie d’honneur

Refrain

L’syndicat d’la police fêt’ra sûr’ment ça
A grands coups d’mousseux ça va roter pour moi 
Les condés les ripoux et les brigades du tigre 
Oubli’ront d’un seul coup même leurs brimades du chibre
Seuls quelques mat’lots camarades de bordées
Qui auront partagé les tempêtes les clandés 
Amèn’ront d’la Guiness pour hurler nos chansons
Celles qui n’parlent que de fesses de marine et d’canons

Refrain

A six pieds sous terre j’tomb’rai jamais plus bas
J’s’rai la honte du cimetière terrain vague, papiers gras 
Même si je sers de chiotte au clébard du voisin 
C’est pas trop cher la note, c’que j’ai fait l’valait bien
Mais tout ça moi j’te l’jure c’est pas pour demain
Même quand dans un rade j’suis à deux doigts d’la fin 
Quelque part tout là-haut y’a sûr’ment un saint 
Qui s’dit y’a plus salaud que c’t’enfoiré d’marin.

Refrain

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