Concerts

C1_00896 COPIE-(W2)
Edit Template

discographie

sales gosses - 2006

textes et extraits

Comme il serait doux d’aller prendre l’air 
S’il n’y avait pas aux quatre coins d’la Terre 
Des risques bien pires que le nucléaire 
C’ui d’croiser un d’ses congénères 
Quand tu s’rais plutôt du genre solitaire 

Y’en a d’partout d’ces immanquables 
A l’usine comme chez les notables 

Ça t’branche quand t’es peinard à table 
A un comptoir ou sur le sable 
L’envahisseur inévitable 

Refrain :

C’est quand qu’les cons changent de pays 
De planisphère, de galaxie 
On pourrait s’faire un paradis, 
Les pieds sur terre la tête aussi 
Et les étoiles pour ciel de lit 

Quand c’est pas l’fidèle de l’auto journal 
Tu te pètes l’abonné de France Football 
Et si par malheur t’y entraves que dalle 
T’es mal barre car il faut qu’ça parle 
De l’essentiel qu’est quand même primordial 

Y’a celui que t’as pas vu v’nir 
Qu’était au club à Monastir 
Plus un crétin pour le sout’nir 
Qu’a eu d’la pluie à Agadir 
Mais qu’est c’que j’ai qui les attirent 

Refrain 


C’est quand qu’les cons changent de pays 
Polaris, Antares 
De planisphère, de galaxie 
Capella, Sheratan 
On pourrait s’faire un paradis, 
Les pieds sur terre la tête aussi 
Et les étoiles pour ciel de lit 
Altair, Alkaid 

Et puis ceux qu’ont tout vu, tout réussi 
Qui n’en finissent plus d’étaler leur vie 
Leurs histoires de cul, leurs photographies 
Ceux qu’en peuvent plus d’être trop gentils 
Les cocus emprunt de misogynie 

La liste serait bien trop longue 
Si j’te citais tous ceux qui m’gonflent 
Ceux qu’j’imagine tapis dans l’ombre 
Qui débarqu’ront comme des furoncles 
J’angoisse, je flippe à chaque seconde 

Refrain 


Altair, Alkaid 
C’est quand qu’les cons changent de pays 
Polaris, Antares, Capella, Sheratan, Altair, Alkaid 
Vega ou Alnikan 
C’est quand qu’les cons changent de pays 
Polaris, Antares

Refrain :

Laisse ceux qui raisonnent 
S’endormir dans l’ennui 
Y’a tout qui déconne 
Dans leur monde, dans leur vie 
Pas besoin d’système 
De leçons de discours 
Pour se dire qu’on s’aime 
Sans pudeur sans détour 

Y’a ces nuits qui déchirent 
Qui font tourner le vent 
Celles qui chassent le pire ou le temps 
Devrait prendre son temps 

Plus ces jours qui se lèvent 
Qui r’ssemblent à ceux d’avant 
Ce n’était rien qu’une trêve comme souvent 
Dans nos rêves d’enfants 

Laisse ceux qui raisonnent 
S’endormir dans l’ennui 
Y’a tout qui déconne 
Dans leur monde dans leur vie 

Un rien paume au ciel 
Les dieux jouent les kaisers 
On compte sur le soleil 
Sa douceur, pour nous chauffer le cœur 

Refrain 

Que les cadors nous lâchent 
Il’ya d’autres bonheurs 
Qu’ils nous traitent de lâches 
Le meilleur appartient aux rêveurs 

Refrain

Un quai dans la brume 
Pour tout clair de lune 
Un réverbère qui s’allume 
L’enseigne d’ici, 
Vante un paradis 
Celui des mille et une filles 

Tandis qu’on s’enfume 
Les dockers s’enrhument 
Un peu blasés, je présume 
Au bras d’une jolie 
Les vagues en furie 
N’sont plus que les larmes de pluie 

Refrain : 

Valse à l’ancienne, danse de Vienne 
Et que tournent et tournent les sirènes 
Elles nous entraînent, nous y retiennent 
Nous assurent même parfois qu’elles nous aiment 

Les heures se consument 
Les belles opportunes 
Partagent nos infortunes 
Ça pleure comme ça rit 
Ça chante et ça crie 
Ça sent l’ivresse et l’oubli 

On n’parle plus d’écume 
De vent d’amertume 
D’armement de matricule 
On trinque à la vie 
On pense au pays 
A quelques âmes englouties 

Refrain 

Tendre compagnie 
Princesse d’une nuit 
Comme j’aim’rai t’emmener aussi 
Adieu douce brune 
Qui se reparfume 
J’rembarque je n’ai plus une thune 

Refrain

Les dieux, les démons se sont mis d’accord
Le droit à la vie se gagne à l’effort
Sans amertume, sans regrets, sans remords
On les danse, on les chante, dans nos Highlands

Ce qui n’pourrait n’être qu’un tas de pierre
Une réserve d’indigènes réfractaires
Laisse aux autres l’hymne l’âme guerrière
Car on danse, car on chante, dans nos Highlands
Car on danse, car on chante, dans nos Highlands

Refrain :
C’est écrit dans le ciel dès que l’orage s’en mêle
La lande se réveille
On entend les batailles de l’ancienne Cornouaille
Dès que gronde les … Highlands

Viens te mesurer aux affres du vent
Cynique charmeur toujours conquérant
Fidèle au pays du soleil couchant
Ou il danse, ou il chante, dans ses Highlands

Qu’il fasse relever les jupes des filles
Chasse les nuages, apporte la pluie
Il est complice et le pire des en’mis
Quand il danse, quand il chante, dans ses Highlands

Quand il danse, quand il chante, dans ses Highlands

Refrain

Aux heures de colère tu r’trouves côte à côte

Notables, ouvriers ou frères de la côte

Parc’que l’eau, le feu, la terre sont des nôtres

On les danse, on les chante, dans nos Highlands

Quand j’étais môme je me disais,

Viv’ment qu’j’sois grand comme l’aîné,

Celui que l’on ne voit jamais,

Qu’est au lycée.

C’est pas les copains qui manquaient,

Sous l’préau à la récrée,

Même lorsque l’on se chamaillait,

Pour du faux comme pour de la vraie…

 

Refrain :

Les marabous, les bouts de ficelle,

Les billes, les oss’lets les caramels

Et les grandes vacances à la Rochelle

La canne à pêche, l’hav’neau la glacière

Les palmes, le masque, les étoiles de mer

Ma cousine qu’était déjà la plus belle!

 

Ce qui est bien quand on est p’tit

Vu qu’on est l’chouchou d’sa mère,

C’est qu’l’on peut faire plein de vach’ries

A ses grands frères.

Pas bien à l’aise devant les filles,

J’vais pécher avec mon père,

En plus faut voir comme elles s’habillent,

Franch’ment j’te dis, limite vulgaires.

 

Refrain

 

Du parrain jusqu’à la grand mère,

Je suis sur de tout raffler,

Noël, la fête, l’anniversaire,

Plus les goûters,

La rentrée m’donne de l’urticaire,

Quand l’maître me met au piquet,

Je me venge tel un bon primaire,

Sur son imper mes crottes de nez.

 

Refrain

Garçon, faut que j’m’en aille 
On m’dit de prendre les armes 
Pour je n’sais quelle bataille 
Conscrit disent les gendarmes 

J’te confie la marmaille 
Ta mère qu’est d’jà en larme 
Prend bien soin du bétail 
D’la p’tite qui fait du charme 

Refrain :

Ça chantait la guerre 
Ça sonnait du clairon 
La patrie terre de nos pères 
Et la chair à canon 

Fiston, ma bandoulière 
Sent la mort et le plomb 
Mourir pour une frontière 
Des deux côtés c’est con 

J’me vois pas très à l’aise 
Alignant un teuton 
Hurlant la Marseillaise 
Abreuvant ses sillons 

Refrain 

Garçon, j’entends les balles 
J’tire en fermant les yeux 
Les ordres du général 
Sont bien plus que douteux 

J’veux pas du ch’min des dames 
Alors, j’te dis adieu 
J’s’rai passé par les armes 
De Français courageux 

Refrain

Que sont-elles donc devenues, ces tendres jeunes filles
Qui ont partagées un temps ces… ces tendres nuits
On se les passe en revu c’est, pas très gentil
Sans doute et en même temps, c’est qu’elles sont ici
Seraient-elles clémentes avec l’odieux
Qui ne les prenait que pour un jeu

Certaines d’entre elles sont sûr’ment, belles d’un soir
Guettant l’étalon, le pur sang, à un comptoir
D’autres peut-être belles mamans, d’un beau gaillard
Ou d’la voleuse de leur grand… grand désespoir
Même à celles qui ont fait leurs adieux
Pas un instant on ne leur en veut

Puisqu’on parle d’aventures, celles moins réussies évidemment les infidèles, ont place ici
C’est d’une logique naturelle, car on s’ennuie
Dans les bras de qui s’fait la belle, quand on vieillit
Cruel et pourtant si délicieux
Ce bonheur tout simple d’être deux

Vu le faible pour la rime… L… et qui s’entend
Les dommages font couler l’rimel, nous tout autant
Le passé voué à l’éternel, est si plaisant
Qu’il serait doux de croiser celles, celles d’avant
Nous aimeraient-elles encore un peu
A l’heure où nous comptons nos cheveux?

Ce qu’on te donne aujourd’hui
On te l’reprendra demain
Alors non, ne demande rien
Et méfies toi de c’qui brille
De c’qu’est vendu clé en main
Y’a des brac’lets que n’porte pas le gratin

Le soleil contre la pluie,
C’est rires contre chagrins
Plus t’encaisses, plus le monde est loin
Tu mets ton âme en sursis
Tes amours de demain
Un diable s’en va, un autre revient… dans tes longues nuits

Tu te pardonnes tes errances
Ta faiblesse ton destin
Ce système, te va tell’ment bien
Que chaque jour est une chance
De découvrir le matin
Mais pas vraiment celui des magiciens… dans tes longues nuits

Elle s’ra comment ta vie,
Quand tu s’ras le prochain
Sur la liste, avec les chiens
De ceux qui n’font plus envie
D’ceux qui tendent la main
La misère n’crée pas forcément des liens

Ici celui qui décide
C’est ma pomme, c’est pas rien
Et j’vais t’dire, comme je me sens bien
Depuis que tous les caids,
Les faux frères, les « Cain »
Ont eu l’bon goût d’éviter le chemin… de mes longues nuits

Refrain :
Partir… s’en aller pour de rire
Avec ses souvenirs
Ses trésors, son empire

Juste emporter
Quelques morceaux d’enfance
Une craie, un cahier
Le dernier mot d’absence
Une tache de l’encrier
Une ultime remontrance
Un mot doux plié
Un devoir de vacances…

Refrain

Une mobylette
Quelques boutons d’acnée
Le poster d’une vedette
Un Vinyle tout rayé
La première amourette
Une Anglaise en été
Là dans ma p’tite tête
D’ado invétéré…

Refrain

Une clef d’voiture
Une photo, une alliance
La belle aventure
Les maldonnes, les malchances
Une histoire aux allures
D’bouquin sans importance
Des larmes de rupture
Qui n’sèchent pas à distance…

Refrain

S’enfuir… sans regrets, sans soupirs
Sans un bruit, sans rien dire
Et ne plus revenir… Et ne plus revenir…
Et ne plus revenir… Et ne plus revenir…

Elle marchait sur les traces, des flashs
D’étranges neiges
En enchainant les passes, les clashs
D’un mauvais rêve
Dans une armure de cuir intégrale
Couverture de polar à trois balles
Moitié panthère moitié femme fatale… pour marin en escale

Son visage tel un masque de cire
D’fière indigène
Ne laissait de place aux sourires
Ni à la peine
Son regard ne cherchait plus le sud
Pas plus que n’importe quelle latitude
Aucune illusion quant aux préludes… aux nuits de servitudes

Refrain
Elle marchait sur les traces, les flashs
D’étranges neiges
En enchaînant les passes, les clashs
D’un mauvais rêve

J’la voyais dans la glace, sa grâce
Me transportait
Comment rester de glace, de grâce
Pas de procès
Je lui ai fais une place au comptoir
M’attirant les foudres d’un lascar
Sans détour la belle m’a fait savoir… qu’elle prenait les dollars

Refrain

On a pris le premier hôtel
Une chambre blanche
Moi j’ai sorti les verres et elle
Sa poussière d’ange
On a tutoyé tous les nuages
Sans tour operator, sans bagages
J’l’ai suivi jusqu’à l’ultime étage… au plus doux des naufrages

Refrain

Refrain :

Pour crier Hé Ho, y’a qu’des volontaires 
Pas besoin de faire ses classes 
Quand ça fait Hé Ho, y’a plus rien à faire 
Les sales gosses sont dans la place 

Au foot on assure, en gonflant à l’usure 
L’virage des ultras 
Rien qu’des purs et durs, des triquards d’la culture 
Même les joueurs ne nous aiment pas 

Refrain

 

L’dimanche au cinoche, on prend les premiers rangs 
Au lancé d’pop corn 
Ou ils sont très moches, ou alors bien trop grands 
Ou ça gave ceux qui s’endorment 

Refrain

Les soirs de concerts, c’est au tour des gonzesses 
De planter l’chantier 
Elles squattent les barrières, hurlant comme des tigresses 
Que l’chanteur peut s’rhabiller 

Refrain

Autant t’dire ma caille, qu’on s’fou d’la répression 
Rien n’peut arriver 
Quand on fait les cons, c’est pas pour la baston 
C’est juste histoire d’énerver 

Refrain

On a flingué nos pataugas 
Nos treillis rebelles 
Jusqu’à la corde, jusqu’à la crasse 
Jusqu’à la moelle 

Brandit le poing 
Montrer nos fesses 
L’majeur bien levé 
A des troupeaux de CRS 
Avant les pavés 

Refrain

Souviens-toi camarade, du rouge des brigades 
De nos barricades 
C’est pas le vent qui passe, qui efface les traces… 
D’Ulrike, d’Andreas 

Tout est gravé même les préfaces 
De nos manuels 
L’amour, la guerre, la lutte des classes 
Le lancer d’cocktail 

Les piaules minables, QG de presse 
L’repos du guerrier 
Partageant les pâtes, les gonzesses 
La fraternité 

Refrain

Dans l’miroir, le regard d’en face 
N’est plus si cruel 
Les rides prennent place les ch’veux se cassent 
Les larmes s’enrayent 

Sauf l’honneur, le cœur qui ne cesse 
Plus d’s’apitoyer 
Qu’l’International à la messe 
Nous f’rais communier 

Refrain

Le gros qui tient l’bocson 
Avait peu d’chance d’être ingénieur 
Gros sourcils et p’tit front 
Dieu merci ça fait pas docteur 
C’est pas qu’j’aime pas c’garçon 
On dit qu’y a pas d’race inférieure 
Mais quand même chez c’patron 
Y’a pas plus d’cervelle que de cœur 

Quand j’pense que cet immonde 
Fait bouchonner les plus gracieuses 
J’en ai vu des girondes 
Mais pas si douces si généreuses 
Elles viennent du bout du monde 
C’est du haut d’gamme de la gagneuse 
Plus elles causent plus ça tombe 
Mais via sa caisse enregistreuse 

Deux mots sur l’baleineau 
Qui dégouline à la pointeuse 
Les poumons bien trop gros 
Débordant d’une dentelle douteuse 
C’est du genre botero 
En un peu plus celluliteuse 
A l’oreille le stylo 
Le bijou qui compte les roteuses 

C’t’une affaire de dodus 
D’un négrier d’une Thénardière 
Pourquoi ces deux locdus 
N’ont pas fait boucher charcutière 
Mais t’es si bien reçu 
Par les colombes de la volière 
Qu’t’oublies ces trous du cul 
Surtout celui de la tolière 

J’en r’viens à mon goret 
Ma tête de nœud à mon infâme 
Car monsieur se permet 
Non seul’ment d’exploiter les dames 
Mais aussi de voter 
Ainsi donc d’exprimer sa flamme 
Revêche à l’immigrée 
Qui n’a rien d’autre que ses charmes 

Il est gerbant l’affreux 
L’ninas bloqué entre les dents 
Un regard de fiévreux 
Un vilain rictus permanent 
Dire que c’crétin d’mes deux 
A un jour été un enfant 
A brailler des arreuhs
A la grande fierté d’ses parents 

Ce quintal de saindoux 
Passe ses nuits devant l’élégance 
De sirènes pas d’chez nous 
Mais qui donnent leur corps pour la France 
J’ai envie d’faire des trous 
Envie d’lui suriner la panse 
Et le tout à l’égout 
Son cétacé j’lui laisse une chance 

Si j’te dis qu’L’adipeux 
C’est pas mon pote t’auras compris 
S’il s’retrouve chez les bleus 
J’pleurai pas du moins pas sur lui 
Quand au tas monstrueux 
Qui lui sert de femme dans la vie 
Vu qu’elle ne vaut pas mieux 
Qu’ils aillent au diable mais sans les filles

Pas si moche la frangine 
Qui s’attarde sur mon cas 
Un rien top, magazine photos 
Si j’empoche, c’est pas clean 
Question tunes, j’assure pas 
C’est pas l’genre cantine et Mac’Do… qu’est c’que j’fais? 

Refrain

Rêve pas trop bonhomme 
J’irai bien jusqu’au hold-up 
Rêve pas trop bonhomme 
J’irai bien plus loin 
Rêve pas trop bonhomme 
A la radada cup 
Rêve pas trop bonhomme… 


Elle s’approche j’imagine 
La matos dans mes bras 
Impossible de garder l’contrôle 
J’la galoche j’la termine 
Mon jean entre ses bas 
On bouzille l’capot d’la bagnole… arrête moi! 

Refrain

J’lui décoche un sourire 
Trente deux dents rien qu’en bas 
Un regard à faire fondre le pôle 

Mais c’te cloche elle se tire 
J’y croyais pour une fois 
P’t’être pas fais pour les bénévoles… répond-moi! 

Refrain

NEWSLETTER
oui je veux recevoir les informations !
Edit Template