Concerts

C1_00896 COPIE-(W2)
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discographie

première bordée - 1988

textes et extraits

Refrain :
Du rhum des femmes et d’la bière nom de Dieu
Un accordéon pour valser tant qu’on veut
Du rhum des femmes c’est ça qui rend heureux
Que l’diable nous emporte, on n’a rien trouvé d’mieux
Oh oh oh oh oh, on n’a rien trouvé d’mieux

Hello cap’tain fais briller tes galons
Et reste bien au chaud
Quand on gèle sur le pont
Nous c’est not’ peine qui nous coule sur le front
Alors tiens bien les rênes
Tu connais la chanson

Refrain

Ça fait une paye qu’on n’a pas touché terre
Et même une paye qu’on s’fait
Des gonzesses en poster
Tant pis pour celle qui s’pointera la première
J’lui démonte la pass’relle
La cale la dunette arrière

Refrain

Tout est gravé quelque part sur ma peau
Tell’ment qu’j’en ai les bras
Comme des romans-phonos
Blessures de guerre, culs d’bouteilles, coups d’couteaux
Tant qu’y’aura des comptoirs
On aura des héros.

Refrain

Trois miles du Cap, c’est les foies, c’est les glandes
Quand t’as l’cœur qui dérape
Et les tripes qui fermentent
J’essaie d’penser au claque aux filles qui s’impatientent
Pas au bateau qui craque
Entre deux déferlantes

Refrain (bis)

J’ai signé en fin d’cuite
Pour trois mois d’mer c’est long
Sur un rafiot qui prend l’gîte
Sous pavillon bidon
L’océan ça m’éclate
Autant qu’une bonne baston
Comme si j’foutais un coup d’latte
En encaissant un gnon

(Chœurs : Bordel mais…)

Refrain :

Dieu qu’elles nous aiment les p’tites du bout du monde
Pour un bifton tu t’payes une reine
Une blonde une gironde
Elles nous entraînent
Là où personne ne tombe
Elles sont si bonnes qu’on leur pardonne
Quand elles nous plombent

Au printemps si j’reviens
Faire sa fête à Irène
Si j’n’ai pas r’joins les marins
Qui partouzent les sirènes
Pour la dernière escale
La caisse s’ra sans appel
Fringué comme un Prince de Galles
Classe comme Sacha Distel

(choeurs: J’pleurais car…)


Refrain

A terre j’fais le lascar
Auprès d’tout c’qui s’présente
Pour m’soigner quand j’ai l’cafard
Quand j’ai besoin d’détente
J’ai déjà vu des boxons
Où elles ont tellement bon cœur
Pas besoin d’sortir un rond
Pour assurer l’quatre heures

(Chœurs : Putain mais…)


Refrain

Sûr qu’tout ça va m’manquer
Comme un môme sans ses jouets
Sûr qu’la nuit j’vais m’retourner
Sous des tonnes de regrets
Alors Irène faudra qu’t’assures
Qu’t’en fasses un maximum
Pour qu’ton marin reste sur l’dur
Prends pas l’option bobonne

(choeurs: Oh non de’…)

Refrain

Tirer des caisses OK
Ho hé ho hé oh
Bon Dieu tu parles d’un cadeau
Même à fond d’cale sur un rafiot
De Lorient à Glasgow
J’suis partant 
Oh hé oh 
(bis)

Descendre à terre OK
Oh hé oh hé oh
Trois nuits pour changer de peau
Puisque tous les ports se ressemblent
C’est dans les bars qu’on flambe
Au bras d’fer oh hé oh
(bis)

Se prendre des caisses OK
Oh hé oh hé oh
Dans l’noir d’un claque à mat’lots
J’imagine au cœur de l’ivresse
Une frangine, ses caresses
Et l’soleil oh hé ho
(bis)

Reprendre la mer OK
Oh he oh he oh
R’trouver la gueule du bosco
Qu’importe tant qu’y aura des escales
Des filles pour le moral
Et de la bière oh hé oh
(bis)

Tirer des caisses OK
Oh hé oh hé oh
Bon Dieu tu parles d’un cadeau
Même à fond d’cale sur un rafiot
De Lorient à Glasgow
J’suis partant oh hé oh.
(bis)

Fatigué bordée sauvage 
Arrêt’rait bien son voyage

Adieu frangins d’équipage

Envie de tourner la page


Gamine bronzée des Antilles
Qu’est-c’-que t’as fait en une nuit
Sur le quai tu m’as suivi
Fillette qu’est-c’t’as fait d’ ma vie

Refrain : 

Ohé toi t’es mon secret
Caché gardé serré
Toi seule est mon été

(Bis)

T’as promis l’corps rester sage
Pas danser nu sur la plage
J’t’ai juré rester en cage
Aux escales plus de messages
Ok poser l’sac ici
Pour faire la photo jolie
S’aimer pour de vrai t’as dit
Marin qui t’aime a dit oui

 Refrain

Toi qui n’connais pas l’hommage
Du premier mat’lot d’passage
J’te protèg’rai des nuages
J’s’rai bien plus fort que l’orage
J’t’apprendrai toutes les folies
Contre un peu d’ton paradis
mort à celui qui oublie
Que l’amour n’a pas de prix

Refrain


Refrain :
Trop tard pour changer d’vie
Arrêter d’boire, de zoner, d’s’envoyer des filles
Trop crad’ c’te putain d’vie
Où tu t’fais mettre ou tu r’joins les bandits


Si t’es pas trop d’accord avec le pouvoir avec le décor
Si t’as la haine au corps quand arrive le soir, après trop d’efforts
Alors tu r’ssens l’envie d’aller voir dehors si c’est mieux qu’ici
C’est qu’le parfum d’la nuit c’est l’parfum d’la mort et le diable aussi


Refrain


Sûr, dès qu’arrivent 8 heures j’ai des battements de cœur devant le flipper
J’m’enfile 5, 5 ou 6 demis pour masquer l’ennui de la Plaine-Saint-Denis
Et même si c’est vrai qu’j’en rajoute un peu, qu’j’ai l’baby nerveux,
Qu’j’aime pas jouer à deux 

N’empêche qu’ici quand j’parle on m’écoute et qu’ceux qu’ont des doutes 

Peuvent aller s’faire foutre

Refrain

J’me demande devant ma télé c’qu’i’viennent me gonfler à longueur d’année
Non mais sans blague quand i’s’la ramènent avec leur système ça use mon antenne

Ça fait un bout qu’j’en n’ai plus rien à s’couer, jusqu’à l’Elysée
J’ai tout débranché
Hé mec j’sais pas, p’t’être que j’suis mongol mais j’préfère l’alcool 

A tous ces guignols

Refrain

Y’a pas d’matin qui vaille ma caisse, ma bataille, les nuits qui déraillent
Faut qu’ça déménage, que l’ciel tourne l’orage, faire swinguer l’bar-tabac
C’est tout c’qui m’branche tu vois
Sûrement pour ça qu’j’connais pas le stress du monde en détresse 

Moi j’m’occupe des gonzesses
Et j’vais t’dire mon pot’, si t’as fait un aut’choix, qu’un jour ça va pas

Compte surtout pas sur moi

Refrain
(Bis)

D’vant l’Eternel j’vous jure que j’en ai vu 
Des grandes, des belles, des moches et des tordues 
Tous les ports du monde ont chacun la leur
Celles qui vous plombent à cent dollars de l’heure
Y’en a toujours une pour t’emballer l’cœur
Une qu’est plus douce plus gentille qu’ses consœurs
Qui t’dit c’est ok, parfois je t’aime
Une qui t’promet d’attendre que tu reviennes
Mais qui s’gêne pas pour y r’tourner quand même

Martiniquaise partie niquer 

Une Angolaise partie s’faire angoler
Une Thaïlandaise faite pour tailler 

Une Mexicaine excitant l’mec cité.

Dans ces bordels j’peux dire que j’ai aimé,
Les jouvencelles comme les vieilles édentées
Pourvu qu’ça respire et puis qu’ça bouge
Et qu’ça m’fasse rire sinon c’est l’carton rouge
Mais chaque fois y’a une p’tite qu’est pas pareille
Qu’a les yeux plus grands qu’la mer et le ciel
Qui t’prend toute la tête comme un soleil
Qui t’fait la fête, qui connaît pas l’sommeil
Qui t’rend ta tête en prenant ton oseille

Armoricaine armoirisée
Une Brésilienne qui s’appelait Roger
Une Sicilienne qu’avait pas d’frères
Une Irlandaise terminée à la bière

J’en ai tellement fait dans tous les pays
Qu’j’ai l’impression d’naviguer rue Saint-Denis
De toutes les couleurs, de toutes les races
Y’a des p’tites sœurs qui ont laissé des traces
A chaque escale le grand amour m’attend
Quand j’craque j’fais pas semblant, je saute dedans
Pour peu qu’j’tienne une caisse, qu’j’y pense trop fort
J’suis comme un klebs fidèle jusqu’à la mort
A la tigresse qui s’occupe de mon corps

Bergère allemande qui aboyait
Une Portugaise qu’avait soixante balais
Une Egyptienne qui f’sait les fouilles
Une Vénérienne qui refilait la chtouille


Cap sur les îles, cap sur les colonies
Une beauté black et j’repeuple les Antilles
Quelque chose s’enflamme à chaque fois
Pour une de ces dames, j’ferais n’importe quoi
P’t’être même bien que j’arrêterais d’picoler
D’être marin et dev’nir quincaillier
Ne plus avoir qu’elle comme ciel de lit
Lui dire qu’elle est belle et qu’c’est pour la vie
Oublier l’bordel indefinitly

Une Londonienne qu’était toute molle
Et une Tartare absolument mongole
Une Suédoise qui suait dur
Une miss Pôle nord ou un phoque j’suis pas sûr.

Elle bosse dans un hyper à la sortie de la ville
Dans un truc tout en verre et en béton pas clean
Où ça pue l’eau d’javel et les fleurs qui s’abîment
Où ça pue la misère, le chou-fleur, les latrines

Et les caddies se vident et elle frappe et elle speede 
Elle sent venir le bide, c’est plus elle qui décide
Quand elle s’prend à rêver de soleil de tendresse
Elle a les dents serrées elle tient sa haine en laisse

Refrain :
Alors Emmène-la, oh emmène-là 
Si tu tends la main si tu dis on s’en va
Emmène-la, sûr sûr qu’elle n’attend que ça

Emmène-la, oh emmène-la
N’attends pas demain et prends-la dans tes bras
Emmène-la, sûr, sûr qu’elle n’attend que toi

Elle dit OK d’vant l’boss car le boss c’est un dur 
C’est l’genre rhinocéros en costard à rayures
Pas trop chébran délire rock’n’roll no futur
Lui c’est plutôt le slip, le survêt, la chaussure

I’n’ressemble à personne, on l’met pas en vitrine
Ce connard fait peur aux gosses et gerber les frangines
Car en face de sa tronche de gros porc à c’ringard
Tu causes à une éponge, à un sac à pinard

Refrain

Et puis quand arrive l’heure elle éteint sa machine
Traverse avec bonheur le désert du parking

Ça manque un peu d’chaleur ça manque un peu de swing
Mais tout au fond d’son cœur elle s’en fout, c’est sa prime

Elle joue pas Marylin, elle ne joue pas les stars
L’Figaro magazine connaît pas son histoire
Si tu vois son usine si tu vois son regard
Tu comprends mieux le spleen qui fait hurler ma guitare

Refrain

Refrain :

Encore un rhum
Et puis un rhum
Pour s’mettre la tête
Cap sur Babylone
Patron sers-moi un rhum
(bis)

Toi l’môme écrase un peu
Me gueulait toujours mon vieux
Lui y’a qu’en mer qu’i’buvait pas
Un pied à terre rattrapait ça

Gonflant un peu mon n’veu
Pas cool si tu comprends mieux
Pourtant parfois j’sais pas pourquoi
Quand ça l’prenait i’m’racontait

Refrain 


À 14 ans la mine
18 ans encore la mine
Collé une tête au contremaître
Pas trop son truc le genre trouduc’

Voyait pas bien l’avenir
Pas clean si ça t’fait plaisir
Dans la marine on voit aut’chose
Y’a des frangines pas d’silicose

Refrain


Les glandes i’s’fait la marchande
Tous les bordels qui l’attendent
Vas-y qu’j’m’assomme que j’fume l’opium
J’prends des bitures de toutes natures

Il aimait ça le vieux
C’était son trip si t’aimes mieux
I’s’prenait dieu entre quat’z’yeux
Pour qu’il assure en cas d’coup dur

Refrain


Si tu m’entends là-haut
Fallait bien qu’tu saches mat’lot
Que j’t’ai dans le cœur mille fois par heure
Et qu’ça rend triste
Ton grand con d’fils

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