discographie

Kingdom Tavern - 2013
textes et extraits
Refrain :
Têtes hautes et fières
Allures guerrières
Une âme de corsaire
Un cœur de docker
Au nom de la mer
Du feu, de la terre
Soldats sans bannière
Bretons sans frontières
Fils de Lorient
De l’océan
A l’appel de tous les vents
Dour tan douar
Pour étendard
Le triskel, le drapeau noir et blanc
Refrain
Filles de Lorient
Parfum d’Orient
Dons du ciel
Perles d’argent
Ville de mémoire
Dans les regards
Hommes fidèles au drapeau noir et blanc
Force m’est de constater qu’nos cons n’ont pas déménagé
Il semblerait même qu’ils prospèrent
A rajouter au panier, ceux qu’ont tardé à s’dévoiler
Tant leur présence est familière
Autant dire ordinaire
Ferré au p’tit déjeuner, ton croissant à peine commandé
L’blaireau a d’jà les idées claires
Sa nuit qui s’est bien passée lui donne la pêche pour la journée
C’est dire s’il n’est pas près d’se taire
Pour ça l’con sait y faire
Refrain :
Ils sont des nôtres
Ils sont v’nus sur Terre comme les autres
C’est comme les cognes
Ça troue l’cul de leur serrer la pogne
Le combiné d’la conn’rie aime à se répandre haut et fort
Le contact, c’est plutôt son Grall
Pendant qu’t’es à sa merci, il y va d’sa voix de stentor
Tout autour le silence s’installe
L’autre fait dans l’récital
Les Arabes achètent Paris
Les pds s’marient, pas d’accord
Ce pays vend son âme au Diable
Une blague de Bigard plus tard
Une tape sur l’épaule, là t’es mort
Derrière toi plus personne ne parle
Tu t’sens un brin à poil
Refrain
T’as beau dire des « faut qu’j’y aille,
J’vais être en r’tard j’suis à la bourre »
Le boeuf va pas t’lâcher la grappe
Prisonnier de ses tenailles
Tu n’es plus la proie mais la cour
De ce roi des cons qui t’les casse
Façon vieux pote de classe
Pour tout l’monde tu es du sien,
un relou des moins fréquentables
L’archétype du parfait bourrin
Briseur de burnes béotien à l’assurance inébranlable
Te vl’à rhabillé mon copain
Le cuir en peau d’crétin
Refrain (Bis)
Sur nos drakkars le vent salé
Nous fouette le visage
Nos yeux brûlés découvrent l’horizon
Laissant bien loin derrière nous notre terre
Sur nos drakkars les voilent
Claquent sous les rafales
Nous attendons qu’arrive la bataille
A coups de hache ouvrirons les murailles
Il nous faudra voguer des jours et des jours
Affronter les tempêtes
Des heures et des heures
Toujours avancer sans se retourner,
Nous sommes des guerriers
Toujours avancer sans se retourner,
Nous sommes des guerriers
Sur nos drakkars découvriront des pays inconnus
Sur les rivages de nouveaux territoires
Sans jamais craindre tonnerre ni brouillard
Sur nos drakkars les doigts serrés sur le fer des épées
Autour de nous fureur, cendre et fumée
Sur toutes les mers nous sommes des guerriers
Chantons la mer, et même les hommes
Au moins pour ce qu’ils ont de meilleur
Hommes libres d’être ce que nous sommes
Fiers ou crétins, fragiles, faux rêveurs
Compagnons d’armes
A nos plaisirs à nos sueurs
Buvons sans larmes
Nos canons et avec nos cœurs
Levons nos verres à toutes les femmes
Plus ou moins belles, plus ou moins qu’importe
Chantons celles qui nous accompagnent
Tigresses, rebelles, femelles de toutes sortes
Putains de femmes,
Saintes ou salopes elles nous supportent
Gloire à leur charme
Boire au bonheur qu’elles nous apportent
Trinquons à la vie tant qu’on l’aime
Ainsi qu’à toutes celles qui nous la donnent,
Les bars de nuits, les matins blêmes
La vie s’consume tant qu’on la consomme
Elle règne en reine
Sa force fait qu’elle nous rassemble
De rires de peines, la vie est telle qu’on se ressemble
Alors vivons qu’les murs en tremblent
Et que la ville entière s’en souvienne
On n’fait plus qu’un on est ensemble
Foutre le bocson avant qu’ça ferme
Nos ambassades,
Un soleil, des milliers d’étoiles
Un coin de rade
Quand ça nous prend d’mettre les voiles
Au plus claire des sombres nuits
Quand le rêve n’est pas trop d’la partie
On dépêche à la ligne
Un genre de spleen de marins,
A un cœur de satin
Même les vagues sont endormies
Les machines osent à peine faire du bruit
Pour qu’nos brunes sous la bruine
Ramènent ces lignes au matin
Elles s’inquiètent d’un rien
Bien sûr on n’leur dit pas tout
Si on gèle si on tremble de partout
Quand parfois on se signe
On se résigne au grand bain
On fait moins les malins
Vu qu’on leur cache nos blessures
On n’cause pas non plus de nos lectures
Vahinés épinglées, façon routiers et alors
C’est leurs corps les plus forts
Refrain :
Dieux de clémence d’ici, de n’importe où
On s’en fout nous, on vous demande
D’veiller sur nos p’tits loups
Faut avouer qu’nos âmes penchent
Forcément du côté de ces anges
Qui travaillent à l’usine
Comme les frangines, les belles-sœurs
Enfin, pour l’armateur
Certains parlent de fiançailles,
Carrément de famille, de marmailles
Mais que jamais un seul n’ait pour linceul du fer blanc
Pas plus qu’un océan
Refrain
Au plus clair des tendres nuits
Le sommeil n’étant pas d’la partie
Ferrées comme à la ligne
Ces quelques lignes de rien
Pour des cœurs tell’ment loin
D’aussi loin que je me souvienne
Du grand désert de la bande FM
C’était l’temps d’l’écran à trois chaînes
De la censure, de l’anathème
Des chansons pas trop dérangeantes
Le pilon raffole des arrogantes
La présidence s’installe aux commandes
De Big Brother et de sa bande
Aujourd’hui c’est en lavallières
Que des bobos chantent la misère
La charité, le sabre au clair
Le sans-papier en cartouchière
Enfonceurs de portes béantes
L’indigène de l’indignité fait vendre
Le showbizness s’refait une conscience
Ses porte-flingues plaisent aux instances
Refrain :
Si nos vieux Dylan made in France
Seigneurs de l’irrévérence
Voulaient bien rependre place
Se rappeler à l’intendance
Avec le talent, l’insolence
Qui mène tout droit en disgrâce
Bannis de garden, de palaces
Parfois ça passe, souvent ça casse
L’indépendance, ça, c’est la classe
Quand j’remonte un peu en arrière
Ceux qu’en avaient, jouaient leur carrière
Condamnées aux nuits d’France Inter
C’est dire s’ils prêchaient en plein désert
Fatigués du poids de leurs cuirs
D’justifier les mots, de les écrire
Silence radio pour n’pas y rev’nir
I’s’rait d’bon ton qu’certains s’en inspirent
Refrain
Moi aussi, parfois j’ai mes nerfs
Je gueule et après j’suis pas fier
Mais bordel, putain c’te galère
D’être toujours honnête et sincère
Il faut des vertus que j’ignore
La vertu, tu sais, c’est pas mon fort
Pas gentils, pas comme ces matamores
Se réclamant d’un enfoiré mort
Refrain
Fantômes de stars
Sur les murs du bar
Moquette épaisse, wifi et English spoken
Langueur du soir
Une brume de mémoire
S’installe et fait couler le blues dans les veines
Guitares de noirs
Rengaines et déboires
De loosers, d’esclaves, de junkies, de Harlem
Femmes de comptoir
L’absence au regard
Voix rauques d’anciennes belles à la cinquantaine
Refrain :
Welcome au Kingdom tavern cyber
On peut aussi dire chez Jean-Pierre
Y’a d’la Guinness et même de la bière
Adieu flipper
Bastons et dockers
Et dans l’tuner, c’est David Guetta et Mylène Farmer
L’barman est stone
Le chanteur aphone
Tout l’monde s’en fout,
Ils font partie d’la cantine
Triste comme l’automne
Je télévisionne
Sur l’écran muet des rappeurs
Jouent du string
Une fille rayonne
D’vant son téléphone
Trinque par sms entre meilleures copines
Et y’a ma pomme
Rêvant d’Babylone dans ce Barfly sans âme,
Repaire de has been
Refrain
L’bluesman s’endort
Sur ces trois accords
Il y est un peu pour quelque chose quand même
Putain d’décor
Tous ces chanteurs morts
Mausolée rock and roll, ringardise suprême
Ça rentre, ça sort
Ça joue les cadors
Ça cause trop fort et leurs rires sont tous les mêmes
J’m’arrache le corps
J’rentre baisser les stores
Trop fort ce Kingdom Tavern
Cyber week-end
Refrain
Refrain :
Embarqué, route pêche en basse cour
Nuits coquines, nuits d’amour
Ambiancer une belle de concours
Et carmer comme toujours
Belles de nuit, Belles de western
Les Peggy peroxydées de la taverne
J’m’étais dit, faut mettre un terme
Mon vieux Louis fout-lui la paix, mets-là en berne
Refrain
Je revis, je papillonne
Dans un déluge de bulles, de sky de Gordon
Ça pétille, les slows ronronnent
On m’ câline, me taquine
Y’en a qu’pour ma pomme
Refrain
La tôlière c’est tout sauf Miss FRANCE
Parti d’ Guéret, termine maqu’relle, longue expérience
Sa volière, du coup c’est Byzance
Comme au temps d’la rue Blondelle et des chaudes-lances
Refrain
Le larfeuille, à sec d’oseille
V’là qu’elles s’envolent mes toutes belles, mes tourterelles
Mais l’ancienne y va d’sa roteuse
J’avais l’Ukraine à mes pieds, j’me tape la Creuse
Refrain
Quand l’manque d’étoiles bousille mes nuits
Quand y a pu qu’dalle à mettre au lit
Ça fait un voile au-d’sus d’ma vie
J’repense à la p’tite sirène
Seule gonzesse que j’aime
Quand j’supporte plus les cons qui causent
Qu’j’en ai trop vu et qu’j’ai ma dose
Y m’faut d’la rue y m’faut quelqu’chose
Quelqu’chose qui me ramène
A la p’tite que j’aime
La flotte inonde Sébastopol
Les taxis m’gonflent j’remonte mon col
Ou c’est tout l’monde ou c’est l’alcool
Plus ça va plus je l’aime
La p’tite qui m‘enchaine
J’ramène toute cette crasse dans ma piaule
J’évite la glace, le greffier miaule
C’feuill’ton m’les casse j’aime plus mon rôle
J’veux pas quelle voit la scène
La p’tite Perle que j’aime
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